Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite ▲▲△△△

Ce roman nous fait voyager de Moscou au Tibet en passant par la Sibérie, Venise, Genève, l’Ile de Bréhat et Pékin.

Le personnage central du roman, Vadim Sédov, est un enfant issu de la classe dirigeante du régime communiste soviétique. Son père est un monstre froid qui martyrise sa mère. Il en vient à 16 ans à le tuer pour la protéger. Il est incarcéré en Sibérie où il rencontre des dissidents qui lui ouvrent la voie de l’émancipation de l’esprit. Il s’y affirme aussi comme un prodige des échecs. Le régime communiste l’oblige à représenter son pays dans les tournois d’échecs et il devient champion du monde. La chute du régime soviétique lui permet de s’émanciper de la tutelle de son pays natal. Il trouve au fil du roman qu’il a un oncle et une demie sœur, elle-même génie des échecs et part à leur recherche.

Ce livre fait la part belle au bouddhisme, à ses prières, à l’importance du silence, de la méditation. Il découvre les quatre vérités : la vérité de la douleur, la vérité de l’origine de la douleur, la vérité de la cessation de la douleur et la vérité de la voie de la cessation de la douleur.

L’amour doit supplanter la peur, de vivre, des autres, de la mort. La relation qu’entretient le héros du livre avec son cheval est aussi riche d’enseignements.

Ce livre se lit facilement, il est bien écrit et contient des messages intéressants. Toutefois, le propos reste souvent superficiel, il donne l’impression que l’auteur surfe sur la démarche spirituelle. Il y a un côté surréaliste et peu crédible concernant l’accession de Vadim au sommet de la hiérarchie échiquéenne à vingt ans.

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