Les templiers. Albert Ollivier -COUV.jpg

Contribution La Griffe Hauts-de-France

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

Hughes me regarde avec conviction et dit : « Selle ton cheval et accompagne moi. Nous allons rencontrer Bernard, à Clairvaux »…

Si vous rêvez parcourir les routes aux côtés des templiers et revivre les succès de l’Ordre du Temple, sans vouloir ignorer les drames qui en martèlent l’histoire jusqu’au jour où Jacques de Molay, sur l’ordre du Roi Philippe le Bel, brûle sur le bûcher, le regard tourné vers Notre Dame de Paris, alors les 188 pages d’Albert Ollivier, historien, sont écrites pour vous.

L’auteur retrace l’histoire de l’Ordre de 1199 à 1314, et montre comment dans les « collectivités souvent l’esprit meurt avant le corps ». Il explique comment l’abnégation prime à la fondation de l’ordre, comment la gloire et la force apportent des succès. Il détaille le style de vie des templiers, leur pratique religieuse. Il raconte les croisades successives, leurs échecs, comme celle de 1191, impliquant l’Angleterre, le Royaume de France et l’Empire Germanique. Et comment seul Richard Cœur de Lion affronte Saladin ; mais Richard dont le trône est menacé doit rentrer en Angleterre.

L’auteur observe les disputes entre les templiers et les hospitaliers. Les templiers contestés menacent de quitter la Terre Sainte…

La quatrième croisade est un fiasco. La cinquième échoue en 1221.

Les luttes, la peste, le scorbut ravagent les rangs de forces occidentales. L’empereur germanique Frédéric II entre en conflit avec les templiers, signe un accord de paix avec le Sultan en 1230.

L’idéal initial des croisades s’efface, un esprit de conquêtes politiques et commerciales s’installe.

Les templiers et les hospitaliers sont écrasés. Jérusalem, reprise en 1229 par Frédéric II, est perdue en 1244. Frédéric II pourchasse le Pape. Dans ce contexte de déliquescence, Philippe Le Bel monte sur le trône de France en 1285. Le royaume des croisades n’existe plus. Jacques de Molay est élu Grand Maître en 1295.

Philippe le Bel, en conflit avec le Pape, soigne sa relation avec l’Ordre du Temple et le choisit comme organe de crédit pour gérer les finances de l’état. Mais le 13 octobre 1304 Philippe le Bel décide l’arrestation des templiers…

C’est la fin.

Et comme on peut le lire dans les archives du journal Le Monde du 18 octobre 1958 : « Après avoir lu M. Albert Ollivier, la belle prose de Michelet cache mal son incertitude ».

Précédent
Précédent

NOTRE EXISTENCE A-T-ELLE UN SENS?

Suivant
Suivant

LONGITUDE