LONGITUDE

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲△△△△

Vous vous sentez déboussolé dans un monde sans repères ?

Lisez « Longitude » et participez à ce qui enfiévra l’Europe au 17ème et 18ème siècle.

 Ce « récit populaire » conte la recherche du positionnement d’un point (ici en mer) selon son déplacement vers l’est ou l’ouest.

 Ce n’est rien … un point…, mais ce fut toute une histoire, ici bourrée d’anecdotes, une vraie course contre la montre ! ( au propre comme au figuré).

 Car si la latitude peut être établie par la hauteur du soleil sur l’horizon, ou la position des étoiles, la mesure des méridiens de longitude est fonction du temps.

Un temps mesuré qui doit l’être très précisément. Et cette course à la 4ème dimension qu’est le temps, est capitale.

 Ce fut une histoire de pouvoir surtout, pouvoir politique et financier car qui règne sur les mers domine le monde :

Histoire scientifique par la maitrise du temps ; Histoire marchande, évidemment (commercer et revenir les cales pleines) ; Histoire drôle de par la candeur des expérimentations tentées et souvent tragique l’approximation en mer se payant cher ; Histoire sociale enfin, le clan des astronomes opposé à celui des mécaniciens ( horloge cosmique ou horloge ordinaire ?) et peu morale, les chercheurs étant rarement récompensés.

 Quelle fut la première agence de recherche et de développement au monde ?

Réponse : Le Conseil de Longitude crée en 1714 par les anglais, bien sûr, et chargé des encouragements et subventions.

Qui parviendra à mesurer le temps au 18ème siècle, sur un bateau humide, instable et au milieu de nulle part ? Un anglais, bien sûr, John Harrison en 1731, y parvint, puis améliora son dernier mécanisme en 1759, y ayant consacré sa vie.

Ce modeste, opiniâtre et génial artisan, dont l’invention relia les hommes, nous invite à savoir moins qui nous sommes que où nous situons nous ?