LE FOU D'ÉDENBERG - SAMIVEL - COUV.jpg

Contribution La Griffe Maine & Anjou

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite △△△△△

Défenseur de la nature, Samivel imagine ici le combat entre une société financièrement puissante et influente qui veut implanter une station de ski moderne en un lieu imaginaire et perdu de la montagne alpine (Saint-Béat) où les traditions et coutumes sont très fortement ancrées et respectées sans que nul ne vienne jamais les remettre en cause. Le choc social est brutal, accroissant la haine entre les clans existants. Des secrets de famille bien cachés sont révélés, la vraie figure de chacun se dévoile, le climat social se détériore. Le dernier irréductible, le Fou d’Édenberg sera lui-même emporté dans le tourbillon d’un orage violent, symbole de celui qui a englouti la vie rurale de Saint-Béat. Saint-Béat n’existe d’ailleurs plus ; débaptisé et pompeusement renommé Édenberg, le village a perdu ses références et plus encore …son âme profonde.

Le style de l’auteur est très prenant. Pouvant être violent lorsqu’il conte les faits et gestes de la société financière agissant sous le faux prétexte d’un apport de modernisme sans considération aucune des indigènes comme de leur région et de leur patrimoine, il est d’une grande poésie lorsqu’il se rapporte à la vie locale que d’aucuns voudraient maintenir. Je me suis senti moi-même impliqué dans cette saga sociale.

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